Le décret 89-656 du 30 novembre 1989 oblige les chefs d’entreprise à former et équiper en EPI tous les salariés amenés à travailler à plus de 3m de haut. Un système d’arret des chutes est constitué au minimum de trois éléments : un harnais, un antichute et un connecteur ou un ancrage.
1. La préhension du corps par le harnais
On distingue différents points d’accrochage sur les harnais :
- De sécurité pour l’utilisation d’un antichute (dorsal, sternal ou dorsal)
- De travail pour une utilisation avec un système de maintien au travail (en suspension, ventral ou latéral)
2. L’antichute
Il existe 3 familles d’antichute :
- A rappel automatique (ou enrouleur) : blocage automatique, tension et rappel de la longe
- Mobile sur support d’assurage et coulissant : guidage et blocage automatique (l’antichute mobile se déplace le long d’un support d’assurage, accompagne l’utilisateur dans ses déplacements verticaux, et se bloque automatiquement en cas de chute)
- Absorbeur d’énergie : longe avec dissipateur d’énergie, garantissant l’arrêt de la chute de hauteur en toute sécurité (longueur < 2m)
3. Les connecteurs
Les différents éléments de connexion :
- Longe pour relier l’antichute à une structure d’accueil (longueur <2m)
- Connecteur (mousqueton, crochet, amarrage rapide) pour relier 2 éléments d’un équipement antichute
Les antichutes doivent faire l’objet d’une vérification visuelle tous les 12 mois après leur première utilisation par une personne ou un organisme habilité.